Un nuage de poésie, de textes, de pensées de M-Noëlle Fargier.
Vous pouvez commander les manuscrits "La Bukinê d'Anna", "Le Camaret d'Achille", "Je ne sais ni lire ni écrire" par e-mail mnoellefargier@gmail.com et "Moi aussi j'ai deux maisons" https://www.helloeditions.fr/article/moi-aussi-jai-deux-maisons/
Un petit cadeau pour Noël, un cadeau du terroir dans un voyage dans le temps, et en prime une petite ou grande dédicace (selon l'inspiration),c'est possible avec "la Bukinê d'Anna". Je vous attends sur le joli marché de Noël de Vals près le Puy samedi 19 et dimanche 20 décembre. Pour continuer dans l'ambiance chaleureuse, samedi 19 décembre à partir de 20 H30, je serai avec mes amis "les hybrid'Arts déchaînés" à St Julien Chapteuil au El Camino. Bonne musique, belles voix assurées !!!!! Joyeuses fêtes à tous !
Samedi 7 novembre 2015 à partir de 10 H à Géant Casino- Vals près le Puy
Dimanche 22 novembre 2015 au Centre Culturel l'Embarcadère à Vorey de 9 H30 à 18H : Salon des Auteurs de la Haute-Loire avec animations sur le thème de la photographie : expositions, shoot photo, ateliers de création, etc...
Samedi 12 décembre 2015 à partir de 10 H à Géant Casino- Vals près le Puy
Samedi 19 décembre et dimanche 20 décembre : marché de Noël à Vals près le Puy
Je vous parle souvent du "Camaret", petit coin de paradis près d'Arlempdes où la fin de mon roman "la Bukinê d'Anna" se déroule, et comme vous le savez, où se passe la suite de ce roman que je suis en train d'écrire (bien avancé :)). Le Camaret est la maison où j'ai passé une grande partie de mon enfance, en vacances chez mes grands parents Isidore et Victoria. Tous deux m'ont transmis ce qu'il y a de plus beau : l'amour et le respect de la nature et savoir écouter le silence...(Merci à vous)
J'ai retrouvé cet article qui parle d'eux, qui parle de leur vie que j'ai eu la chance de traverser. On peut y lire leur regard sur la nature, sur ce fleuve qui les nourrissait, sur les gens, en toute simplicité..Je vous laisse découvrir :
En amont d’Arlempdes Au temps du bac de Camaret et des
truites au bleu de Victoria Ils sont nombreux, très nombreux à se souvenir de «
Camaret », lieu-dit du bord de l’eau, deux kilomètres environ en amont
d’Arlempdes, juste à l’endroit où la route cesse de suivre le fleuve pour
monter en direction de Vielprat. Souvenirs éblouis d’un temps où la jeune
Loire, ici, se passait encore en bateau – le fameux bac de Camaret – où
l’auberge d’Isidore et Victoria Mialon, plus connus sous leur sobriquet « Les
Farasse », était tellement accueillante et animée les soirs de fête. Nous avons entr’ouvert l’album aux souvenirs. LE BAC Après
celle de Bruchet, sous Salettes, la barque de Camaret c’était le second bac sur
la Loire, à l’époque où l’on se déplaçait beaucoup à pieds et où les ponts
étaient rares. A Camaret, il y avait câble tendu d’une rive l’autre. Quand les
gens descendaient d’Espinasse par le sentier, rive droite, ils criaient, les
mains en porte-voix jusqu’à ce qu’Isidore ou Victoria les entendent et viennent
à leur rencontre, en tirant sur le câble. - Les faisiez-vous payer ? -
Pensez-vous. Ils payaient un canon et Isidore payait le sien, ça se passait
comme ça ; plus tard, on m’a installé une sonnette ; de l’autre côté, ils
appuyaient sur un bouton et chez nous ça sonnait, comme le téléphone... Le bac
a continué à fonctionner, de plus en plus épisodiquement, il est vrai, jusqu’à
la fin des années 60. Subsistent encore, plantées dans le pré, les deux
traverses au milieu desquels passait le câble, et l’anneau d’amarrage au bord
de l’eau. La dernière barque, celle qu’avait fabriquée M. Reynaud, menuisier à
Goudet, a été balayée par la grande crue de 1980. Elle a plein de souvenirs,
Victoria, à propos du bac, par exemple quand elle a bel et bien sauvé, en le
tirant dans la barque, un homme qui se noyait pour s’être aventuré à vouloir
passer la Loire à pieds : « Vous pouvez pas savoir comme c’est fort, un noyé !
». Des noms de personnes ainsi tirées de l’eau surgissent de la mémoire : un
certain Paysal, un Roland, mais les souvenirs sont flous, quant aux dates... Et
les jours de la foire aux moutons de Freycenet (d’Arlempdes), c’est par bacs
entiers qu’on traversait les animaux. Quelle foire alors ! L’autre
spécialité de la maison, c’était les truites. Isidore était lui-même un as de
la fario, au coup de ligne légendaire : « Il a pêché jusqu’à ses derniers
jours, quand il avait besoin d’une canne pour marcher ». Mais Isidore
pratiquait aussi le négoce : « Il était déclaré comme marchand de poissons. II
avait fait de grands paniers en osier ; il mettait une couche de paille, une
couche de truites, et ainsi de suite. A pleins paniers ça descendait au Puy,
chez Mme Valette qui était alors rue de la Passerelle, chez Terrasse, et même
chez le préfet. Après la guerre, on était amis avec le préfet Valentin, on lui
en a descendu des truites ! ». Il faut dire qu’Isidore faisait office de
collecteur pour tous les pêcheurs du coin. Jean-Louis Fay nous montrera la cave
taillée dans le roc, fraîche comme un réfrigérateur : « Des tonnes de poisson
sont passées ici ». Sans parler de ceux conservés vivants dans le vivier, en
contrebas. Ça permettait de faire la truite au bleu, spécialité de l’auberge.
Victoria avait d’ailleurs la réputation de préparer les meilleures truites du
monde. Ceux qui l’ont vu les retourner d’un seul coup de poignet dans la grande
poêle noire en parlent encore avec admiration. Et ses écrevisses ! Alors là, à
genoux pour un plat d’écrevisses de Victoria. Ci-dessus : une des rares photos
de la barque de Camaret, ici avec Sylvie, une des filles des époux Mialon qui
assuraient le service du bac. L’AUBERGE ET LE BAL Autrefois, Camaret n’était
pas la grande maison qu’on connaît aujourd’hui, bâtie vers 1955. Le bâtiment
n’avait qu’un étage ainsi qu’on peut le voir sur un tableau conservé par Mme
Fargier. Mais on a toujours fait ici le casse-croûte et l’omelette. On venait
n’importe quand, il y avait toujours de la charcuterie, du fromage, et une truite
au frais, bien sûr. Quelques messieurs et dames du Puy ne dédaignaient pas ces
rustiques agapes: Isidore et Victoria étaient les amis de tous. On descendait
d’Espinasse pour venir trinquer, de Costaros et de Landos pour un casse-croûte
en amoureux (n’est-ce pas M. Lasherme !) ou entre amis.
Une belle journée à St Haon, comme je les aime, dans la simplicité, la convivialité et la rencontre de personnes sincères !
Un mille feuilles poétique de lecture, musique, théâtre et la unième feuille, parfumée d'émotions allant du rire aux larmes. Merci aux Mille et une Feuilles et à Confluence pour leur générosité et leur accueil.
Samedi 26 septembre : une grande journée anniversaire
Portes ouvertes de l'établissement : découvrez l'envers du décor !
Des portes ouvertes seront organisées le samedi 26 septembre sur tout l'établissement de 10h à 12h30 et de 14h à 16h30.
Vous pourrez y rencontrer les professionnels en charge du fonctionnement du lieu, visiter les différents espaces habituellement ouverts au public et ceux plus privatifs comme les loges ou les espaces techniques et enfin retrouver les différentes associations qui proposent des activités tout au long de l'année.
Rencontre d'auteurs autour de la nouvelle bibliothèque
La bibliothèque municipale de Vals, qui se trouve dans le Centre Culturel a récemment été rénovée et modernisée. Afin de promouvoir cette réhabilitation à l'occasion des 25 ans du lieu, le samedi 26 septembre des dédicaces et rencontres d'auteurs seront organisées de 14h à 17h30.
Vous pourrez rencontrer et découvrir trois auteurs aux styles et univers bien différents et acquérir leurs derniers ouvrages dédicacés :
Alfred Lenglet, Marie-Noëlle Fargier, Gérard Bretière
Grand spectacle musical gratuit à 20h30 et surprise étincelante !
Un grand spectacle gratuit humoristique et musical sera donné à 20h30 dans la grande salle. Il sera suivi d'un feu d'artifice avec embrasement de la façade extérieure du Centre Culturel, au niveau de l'entrée principale.
Venez vite chercher gratuitement votre place au guichet du Centre Culturel André Reynaud ou chez notre partenaire presse/média.
Un voyage qui fait du bien avec Le Guinguette Show et son "musette dégivrée".
Le Guinguette Show est un duo burlesque et musical qui donne un coup de jeune à la chanson française avec une bonne humeur contagieuse. Un show complètement déjanté qui allie charmeet dynamisme avec un mélange jubilatoire de musique, danse et sketchs. Depuis 2009, desspectateurs de tous les âges sont venus s'enflammer et scander des airs de padam devant ces clowns ultra-énergiques !
Aujourd'hui belle dédicace à Géant Casino de Vals près le Puy !
Quel plaisir de revoir des lecteurs qui m'ont donné leur impression sur la Bukinê, de revoir des ami(e)s que je n'avais pas vus depuis de nombreuses années ! Le son de la Bukinê a le pouvoir de remonter le temps :)
Demain, dimanche 13 septembre, je serai à St Haon à la salle polyvalente à partir de 10 Heures jusqu'à 18 Heures : journée organisée par l'Association Confluences et son journal "l'état des lieux" Les mille et une feuille du Haut d'Allier. Il s'agit d'une rencontre et d'une présentation d'auteurs d'Ardèche, de Lozère et de Haute-Loire. Journée ouverte au public;
Les points de vente de "la Bukinê d'Anna" :
Librairies le Puy en Velay La FNAC 21 Boulevard Maréchal Fayolle au Puy en Velay La Maison de la Presse 5 Boulevard St Louis au Puy en Velay Ichtus 27 rue St Jacques au Puy en Velay
Arlempdes
Hôtel du Manoir
Restaurant des Pêcheurs au Camaret
Après des vacances dans mon petit paradis, où la Loire s'écoule au rythme de mes rêves, avant de devenir "encre", le "Douro" prend sa place et la "bukinê" en main, je reprends les chemins des chibottes.......pour faire partager ce site merveilleux à travers quelques mots. Quel lien me direz-vous entre Arlempdes et le Crouzas ? Il existe bel et bien... je suis en train de l'écrire :)
Le souffle de "la Bukinê d'Anna" à la plage ou à la fraîcheur d'un lac ou d'un étang. Pour voyager également dans le temps, c'est facile !
à samedi 8 août à 10 Heures à Géant Casino de Vals
La Bukinê d'Anna
Marie-Noëlle FARGIER
15 € TTC,
182 pages
Un voyage plus de mille ans avant Jésus-Christ dans un site mystérieux qui abrite des chibottes où vit la tribu d'Hélios, polythéiste, qui pratique le sacrifice humain. Matobe, aveugle, doit subir ce sort. Ses soeurs, Inanna et Varna au prix de leur séparation et de leur vie vont tenter de la sauver. Près de la Cité d'Hélios vit une autre tribu avec une idéologie tout autre. Le destin va faire rencontrer ces deux peuples que tout oppose.
Un livre qui mêle le fantastique, la mythologie, avec la nature humaine toujours fidèle à ses forces et à ses faiblesses.
La critique de Chloé des Lys :
« Un livre qui sort de l'ordinaire et qui évoque un griot africain. »
Le souffle de "la Bukinê d'Anna" à la plage ou à la fraîcheur d'un lac ou d'un étang. Pour voyager également dans le temps, c'est facile !
à samedi 8 août à 10 Heures à Géant Casino de Vals
La Bukinê d'Anna
Marie-Noëlle FARGIER
15 € TTC,
182 pages
Un voyage plus de mille ans avant Jésus-Christ dans un site mystérieux qui abrite des chibottes où vit la tribu d'Hélios, polythéiste, qui pratique le sacrifice humain. Matobe, aveugle, doit subir ce sort. Ses soeurs, Inanna et Varna au prix de leur séparation et de leur vie vont tenter de la sauver. Près de la Cité d'Hélios vit une autre tribu avec une idéologie tout autre. Le destin va faire rencontrer ces deux peuples que tout oppose.
Un livre qui mêle le fantastique, la mythologie, avec la nature humaine toujours fidèle à ses forces et à ses faiblesses.
La critique de Chloé des Lys :
« Un livre qui sort de l'ordinaire et qui évoque un griot africain. »
Merci à Actu-tv de m'avoir invitée à leur émission qui monte, qui monte.....avec littérature, musique, cinéma, théâtre... Une émission où l'Art a toute sa place, dans l'émotion et l'humour !
Ce dimanche 21 juin à 20 Heures,
avec d'autres reportages intéressants, Christine Brunet m'interviewe sur "la Bukinê d'Anna", sur actu-tv,
On dit "bonne fête" à son père et là, ce jour, je
dis "bonne fête" à mon fils. Oui, c'est surprenant et pourtant je veux
souhaiter "bonne fête " à mon fils car je pense avoir accompli ma
mission de mère, quand je le vois dans son rôle de père. On n'élève pas les enfants pour
soi, on ne les élève pas seulement pour le présent qu'on leur offre, on les élève pour
leur avenir, pour ce qu'ils seront. Et lorsque je regarde mon fils, je suis
fière de son passé, son présent et son avenir de père.
Avant la naissance de
ma petite fille, il était là, sa pensée liée à elle, amour indestructible. Le
jour où il a appris sa naissance, il était là et a pu la regarder, la toucher
mais... si peu, et l'aimer, l'aimer tellement ! Le jour où elle a grandi, il était
là, sa pensée liée à elle, amour indestructible, quelquefois la regarder,
quelquefois la toucher, et l'aimer, l'aimer toujours plus ! Aujourd'hui, il est là, dans ses
gestes douceur (pas seulement réservés aux mères), dans son écoute
bienveillante, dans ses mots tendresse, leurs pensées retrouvées, amours indestructibles. Ils sont là dans leurs rires et fous rires, dans la découverte
de l'un et de l'autre incessante, dans leur soif de s'aimer encore et toujours,
amour indestructible, unique : père et fille, sous mon regard comblé et le regard
aimant, attentif de celle qu'on appelle 'belle mère" à qui j'aimerais,
aujourd'hui, inventer une "bonne fête".
Un papa est présent dans le nid douillet maternel, il est
présent dans le premier air de son enfant, il est présent à chaque évolution de
sa fille ou de son fils. Un papa a sa place, aussi grande que celle d'une maman,
auprès de son enfant. Personne ne doit se donner le droit de séparer des êtres
indissociables, de les priver de leur amour.
A ma famille crapule et à chaque papa qui subit la privation
de son enfant.
Je reçois le recueil de poésies "La douceur du temps" de Sébastien Quagebeur. La couverture m'interpelle déjà, noir et blanc, de grandes mains posées sur un immense échiquier, des mains qui appartiennent à un regard lointain. En arrière plan "la douceur du temps" qui se noie dans les arbres où le soleil joue puis je remarque un objet : une montre.
J'ouvre le livre, le feuillète comme je le fais habituellement avant de m'y plonger : l'encre est avare, le blanc prédomine sur presque toutes les pages. Je pique quelques mots au hasard (ils me plaisent) dans ce blanc léger, si léger que je reprends la première page, le premier mot. Ces premiers mots, baignés de senteurs bien choisies, me renvoient déjà à ce qu'il y a de plus ancré en nous, notre mémoire.
Puis, chaque sens se réveille dans une communion parfaite avec le vent, l'eau...
"Ombre du vent Souffle sur l'herbe Et caresse l'eau de tes ailes d'espoir"
jusqu'à "devenir" l'arbre, le sable dans le sablier... en se fondant dans chaque élément et... Etre le temps, l'espace, dans un concert de liberté.
"Je suis cette racine qui se tourne vers l'avenir Je sens les moindres méandres Je me déploie au grand soleil et d'ici à la pluie lune Je suis l'immensité"
L'encre de Sébastien Quagebeur n'a pas besoin de noircir la page, elle laisse la place à l'autre. Elle est si fine, si subtile, elle invite, elle ouvre des portes, et offre à chaque lecteur la liberté d'en choisir la clé dans ce long et sublime recueil "la douceur du temps".
Marie-Noëlle Fargier
La Bûkiné d'Anna
Jean-Louis Gillessen10/06/2015 12:17
Oui, je partage l'avis de mes consœurs. Bravo Marie-Noëlle pour cette fiche poétique elle aussi, aérée, qui dit justement ton ressenti des mots de l'auteur et de son monde. Je partage. Souvent j'ai déposé dans le forum un commentaire sur tel et tel texte de Sébastien, dialogué avec lui, car il a cette unicité bien particulière de dire la perception de l'univers, son univers. Il percute, Sébastien.
Oui, vive la poésie et les poètes, parce que même ceux qui ne "sont pas sensibles à la poésie" comme moi entendent de temps à autre une petite musique du coeur qui leur sème quelque chose...
Une note de lecture pour un recueil de poésies, ce n'est pas si facile, croyez-moi. Bravo à Marie-Noëlle. Et vive la poésie, n'est-ce pas Sébastien Quagebeur?
Clip vidéo réalisé par Pierre-Hugo. Mes remerciements à Pierre-Hugo pour la réalisation, à Pascal JACQUET pour le son, à Lorette GILIBERT pour la voix de Varna, à Lucie RANSON pour la voix d'Inanna, à Pierre-Hugo pour la voix du narrateur et de Bacab et un immense merci à Ambre pour la voix de Matobe !
En premier lieu : MERCI à tous mes lecteurs qui m'ont
témoigné le plaisir qu'ils ont eu à lire "la Bukinê d'Anna" . Ma
priorité est là : apporter à travers mes écrits, quelques ressentis, quelques émotions, quelques réflexions.
Ces derniers jours, lors de mes journées dédicace, j'ai
essentiellement côtoyer des personnes
intéressantes, dont le côté bienveillant m'a tellement émue. Cependant, j'ai eu
également la surprise de quelques rencontres qui m'ont exprimé leur indignation
voire leur "colère". En effet, comme l'indique la page dédiée aux
remerciements dans mon livre, je rends
hommage à Monsieur Albert BOUDON LASHERMES, car sa théorie qui révèle que les
chibottes auraient été construites plus de mille ans avant Jésus-Christ par un
peuple ligure, a été le point de départ de mon inspiration. Et,
ces Messieurs ont donc été offusqués, car pour eux et selon leurs recherches :
cette théorie est fausse.
Je ne me justifie pas car cela voudrait dire que j'ai un quelconque
tort, mais je souhaite vous répondre, Messieurs, afin que les choses soient claires
pour mes chers lecteurs :
Comme le montre ma biographie (disponible sur mes blogs), je
ne suis pas historienne, je n'ai pas usé les bancs de l'université. Mon plus grand diplôme est celui de savoir
écouter, de ne pas juger, de ne pas imposer d'étiquette. Les quelques années
d'école m'ont appris à lire, et j'ai lu en toute liberté, avec pour toute
influence : mon esprit curieux. Ceci pour vous dire deux choses, Messieurs :
- En premier
lieu, mon respect envers l'écriture de
Monsieur Albert BOUDON LASHERMES.
- Ensuite, la véracité de sa théorie n'est pas l'objet de
mon manuscrit.
D'ailleurs à aucun
moment, je ne le suggère, puisque mon livre est un ROMAN qui frôle le
fantastique mais qui est aussi une réflexion sur la nature humaine.
C'est pourquoi, Messieurs, je vous invite, avant de venir
m'interpeller, à lire "la Bukinê d'Anna" et à ce moment là, je vous entendrai.
-Matobe est privée d’Hélios…….. Matobe ne voit
pas.
Inanna
croit vivre un cauchemar, elle va se réveiller, l’odeur du pain préparé par sa
mère va tirailler sa faim, elle va ouvrir les yeux, son père, sa mère seront là
prêts à l’embrasser, à l’aimer, à la protéger. Inanna observe les fenêtres de
l’âme de Matobe, elle espère y voir un petit signe qui montrera que Varna se
trompe, mais Matobe ne répond à sa prière, ses yeux restent fixes comme
paralysés par un sortilège.
Un cri
terrible sort de la gorge d’Inanna, un cri venu des plus profondes horreurs de
sa mémoire occulte :
-Ils vont la tuer ! Notre mère a offensé les Dieux, elle a bafoué
sa promesse à Hera, elle a trahi notre père et Matobe… ne voit pas. Les Dieux
nous ont punies, ils vont sacrifier Matobe, la rendre à Hadès, pour eux Matobe
sera Circé,
ils vont la conduire à la Rocha Saunëira. Tu sais, comme… pour Dresden, ce
petit homme…, souviens-toi !
Grand-père nous avait raconté son histoire ! Le seul tort qu’il
avait, était …que son corps avait refusé de grandir. Il s’était caché dans
la forêt de l’ombre pour fuir le sacrifice… Il y avait bâti une petite chibotte
et un jour n’en pouvant plus, pour retrouver sa mère, il avait franchi le
Douro, puis il avait été découvert par le père de Buluc et le conseil avait
décidé de le sacrifier… Ils l’avaient amené à la Rocha Saunëira, ils lui
avaient tranché la gorge… Les mots d’Innana sont broyés par les sanglots…
AU CENTRE CULTUREL DE VALS DE 10 H à 12 H et de 14 H à 19 Heures
Des artistes valladiers avec des oeuvres variées (peinture, sculpture, écriture, création de bijoux etc...) de tous les styles pour tous les goûts ! dans une ambiance simple et chaleureuse !
Rendez-vous vendredi 8, samedi 9 et dimanche 10 mai avec VALS EN COULEURS Au Centre Culturel de Vals !
De l'encre, avec ces trois journées dédicace de "La Bukinê d'Anna" et de la peinture, de l'aquarelle....En bref, un peu de grisaille des chibottes dans un monde de couleurs !
Entre deux rayons de soleil ou deux averses, je serai heureuse de vous y rencontrer :)
J’ai lu « La Bukinê d’Anna », par Christian Eychloma
Qui ne
se souvient du tout début de « Mozart », ce chef-d’œuvre cinématographique où
Salieri, au soir de sa vie, procède à une stupéfiante analyse d’une des œuvres
du célèbre compositeur : «Sur
le papier, ça n’avait l’air de rien. Le début était simple… »
On
pourrait à bon droit s’étonner de la comparaison puisqu’il s’agit ici non pas
de musique mais de littérature. Telle a pourtant été mon impression première en
ouvrant « La Bukinê d’Anna » qui n’a pas immédiatement éveillé ma curiosité.
Très vite cependant, au fur et à mesure de ma lecture, je me suis senti
submergé par une débauche de sensations visuelles, auditives, olfactives,
tactiles, une poétique symphonie de couleurs, d’échos, de senteurs...
La
toile de fond se révèle peu à peu. Deux territoires séparés par un cours d’eau,
tantôt léthargique, tantôt impétueux, le Douro.
D’un
côté, protégée par un mur d’enceinte, la cité d’Hélios où demeure le peuple
sédentaire des hommes et des femmes aux cheveux couleur de soleil. Ils ont
développé une industrie rudimentaire qui leur permet de bâtir des habitations
en dur relativement confortables, les « chibottes ». Ils maîtrisent le tissage,
l’usage de la teinture, la poterie, la fabrication de vêtements textiles. Ils
sont polythéistes et leurs dieux leur ont imposé des coutumes barbares
auxquelles tous les membres de la communauté sont soumis. Ils incarnent le
début de la civilisation, avec tout ce que ceci représente en termes de
contraintes et d’inhumanité...
De
l’autre côté du Douro, au-delà de la redoutable forêt de l’Ombre, au pied d’un
volcan assoupi, la tribu du Lac. Ces hommes et ces femmes à la chevelure
couleur de nuit sont plutôt nomades, vivent dans de fragiles huttes de bois et
sont vêtus de peaux de bêtes. Leur art est relativement sommaire et se limite à
la décoration des parois de la grotte où ils se réfugient en cas de forte
intempérie. Ils sont monothéistes et extrêmement pacifiques, ont développé des
relations sociales harmonieuses qui permettent à tous et à toutes de vivre dans
la sérénité. Ils incarnent « l’âge d’or », une époque bénie où la terreappartenait à tout le monde et où
personne ne songeait encore à se l’approprier .
Emporté par un texte truffé de symboles, on suit alors
l’histoire incertaine de Matobe, aveugle de naissance, fille de Belenda morte
en couches, et dont la vie commence dans un monde hostile peuplé d’êtres
humains aux rituels impitoyables et régi par des dieux aux humeurs
impénétrables.
On fait
tout doucement connaissance avec de très nombreux personnages, dont Varna et
Inanna, les deux sœurs de Matobe, Bacab, le chef de la tribu, Buluc, homme
aigri et mesquin, et beaucoup, beaucoup d’autres… Et la fameuse Anna, me
demanderez-vous ?
Anna ?
Vous la rencontrerez avec surprise dans les toutes dernières pages de « La
Bukinê d’Anna » !
Christian Eychloma
Saida25/04/2015 20:40
Marie-Noëlle, Je viens de terminer votre roman (lecture d'une traite !)
J'ai vraiment passée un moment très agréable à la lecture de cette belle
histoire riche de détails qui nous transporte dans l'environnement de ces 3
soeurs. Un beau voyage et une belle morale sur la différence. Merci
M-Noëlle FARGIER26/04/2015 10:08
Merci Saïda, heureuse que vous ayez pris du plaisir avec
"La Bukinê d'Anna". J'ai toujours été très sensible à "la
différence" dont certains en font une pauvreté alors qu'elle est une si
grande richesse. C'est un bonheur lorsqu'on écrit de voir qu'un de ses messages
a été perçu.
isabelle25/04/2015 10:27
Comment ne pas se laisser transporter par ce voyage. Je
rejoins le commentaire de Clotilde. Une histoire, un message, une poésie, tout
cela entrelacé dans la mythologie.
M-Noëlle FARGIER26/04/2015 10:13
Merci Isabelle d'avoir accueilli ce voyage. La mythologie
me fascine et j'avais envie de partager, en toute simplicité, cet univers, que
je trouve tellement ressemblant aux vieilles pierres du "Crouzas" que
je nomme "la Cité d'Hélios" dans mon roman.
VOLLE-MAXIN Clotilde18/01/2015 20:11
A travers ce roman, j'ai vraiment ressenti
l'important travail d'écriture fourni par l'auteur : le style est travaillé et
le vocabulaire riche. Les descriptions détaillées nous permettent de très bien
visualiser les personnages auxquels on s'attache très vite, les lieux, les
chibottes, la flore... L'histoire qui se déroule dans un passé lointain, nous
entraîne dans une intrigue dont on a hâte de connaître le dénouement. Les
références à la mythologie apportent une spiritualité qui est une partie
importante de l'histoire et des personnages. Bien que se déroulant il y a 3000
ans, ce roman décrit des comportements humains très actuels. En résumé, voilà
un premier roman très prometteur et un auteur à suivre.
M-Noëlle FARGIER26/04/2015 10:18
Merci Clotilde pour votre commentaire. J'ai souhaité que
"La Bukinê d'Anna" soit d'abord un hommage à la nature que j'aime
tant et aussi un témoignage sur ce que l'homme est ou peut-être quelque soit
l'époque dans laquelle il vit. Merci de vos encouragements.