mardi 16 juin 2015

Bientôt la Fête des Pères... On dit "bonne fête" à son père et là, ce jour, je dis "bonne fête" à mon fils...






Bientôt la Fête des Pères...
On dit "bonne fête" à son père et là, ce jour, je dis "bonne fête" à mon fils. Oui, c'est surprenant et pourtant je veux souhaiter "bonne fête " à mon fils car je pense avoir accompli ma mission de mère, quand je le vois dans son rôle de père. On n'élève pas les enfants pour soi, on ne les élève pas seulement pour le  présent qu'on leur offre, on les élève pour leur avenir, pour ce qu'ils seront. Et lorsque je regarde mon fils, je suis fière de son passé, son présent et son avenir de père.
 Avant la naissance de ma petite fille, il était là, sa pensée liée à elle, amour indestructible. Le jour où il a appris sa naissance, il était là et a pu la regarder, la toucher mais... si peu, et l'aimer, l'aimer tellement ! Le jour où elle a grandi, il était là, sa pensée liée à elle, amour indestructible, quelquefois la regarder, quelquefois la toucher, et l'aimer, l'aimer toujours plus ! Aujourd'hui, il est là, dans ses gestes douceur (pas seulement réservés aux mères), dans son écoute bienveillante, dans ses mots tendresse, leurs pensées retrouvées, amours indestructibles. Ils sont là dans leurs rires et fous rires, dans la découverte de l'un et de l'autre incessante, dans leur soif de s'aimer encore et toujours, amour indestructible, unique : père et fille, sous mon regard comblé et le regard aimant, attentif de celle qu'on appelle 'belle mère" à qui j'aimerais, aujourd'hui, inventer une "bonne fête".
Un papa est présent dans le nid douillet maternel, il est présent dans le premier air de son enfant, il est présent à chaque évolution de sa fille ou de son fils. Un papa a sa place, aussi grande que celle d'une maman, auprès de son enfant. Personne ne doit se donner le droit de séparer des êtres indissociables, de les priver de leur amour.

A ma famille crapule et à chaque papa qui subit la privation de son enfant. 

4 commentaires:

  1. Oui c'est terrible, même le mot "terrible" est faible, de priver, un père, une famille entière de son enfant. Je voudrais par mon témoignage aujourd'hui ,faire prendre conscience à celles ou ceux qui ont cette attitude, sans raison fondée (maltraitance à l'enfant), leur dire qu'ils privent l'enfant de son père, de sa famille mais aussi de son histoire et sans cette dernière, un enfant se construit, mais mal. Je voudrais dire à chaque papa ou maman, privé(e) de son enfant, qu'il ou qu'elle doit continuer à se battre et ne jamais baisser les bras bien que le combat soit long et douloureux, et chaque membre de sa famille, chaque ami(e) doit rester présents. On peut se croire à l'abri d'une telle situation mais je peux vous dire que malheureusement, chacun de nous peut le vivre.

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