Je souffle mon nom sur ton visage
chaque lettre dans tes
yeux
J'en dessine l'auréole
comme un enchantement
ultime influence
de l'oubli qui ne fut
pas moi
Un cheveu s'accroche incurablement
sur ta joue, caresse de ce, déjà, passé
et s'envole dans ce saccage
de chaque mot odieux
roulement de sentence
Ton sang emprisonne mes sens
les dépose sur le sol
piétinement de ce qui fut moi
La porte de l'adieu se cramponne à ce vœu de ce qui fut nous...
Arrachement qui emporte avec lui les racines du souvenir, qui veut laisser une empreinte, en garder une aussi... parce que ce fut nous...
RépondreSupprimerOui Edmée. Parce que ce fut....
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