jeudi 26 novembre 2015

l'adieu







Je souffle mon nom sur ton visage
chaque  lettre dans tes yeux
J'en dessine  l'auréole
comme un enchantement
ultime influence
de l'oubli  qui ne fut pas moi

Un cheveu s'accroche incurablement
sur ta joue, caresse de ce, déjà, passé
et s'envole dans ce saccage
de chaque mot odieux
roulement de sentence

Ton sang emprisonne mes sens
les dépose sur le sol
piétinement de ce qui fut moi

La porte de l'adieu se cramponne à ce vœu de ce qui fut nous...




2 commentaires:

  1. Arrachement qui emporte avec lui les racines du souvenir, qui veut laisser une empreinte, en garder une aussi... parce que ce fut nous...

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