"Seul Mozart" de Jean-Hugues Larché
Jean-Hugues Larché a l’Art de
parler de ces fruits qui nous éveillent. Ce jardin universel : l’Art. Il sait le partager. Des orangeraies aux
pépinières. De saveur en amertume. Les closeries valsent parmi chaque récolte sensuelle,
émotive, intuitive, intellectuelle. On voit, on entend, on ressent les
esquisses, les fresques de Jean-Hugues Larché. Son écriture est une promenade,
un jardin de rencontres avec les œuvres. Il ne se contente pas de les
dépeindre, les détailler pour raviver l’œil défraîchi, l’oreille bourdonnée. Il les anime, leur donne vie. Comment ? Jean-Hugues
Larché déterre chacun de leur créateur. Celui dont on connaît le nom. Celui du
siècle ou de l’ère passés. Celui qui n’est plus un homme. Celui qui est une
peinture, une musique, une figure sur la toile, les planches etc. Celui qui a
perdu au fil du temps, au fil encensé son identité d’humain. L’écrivain explique, souligne ce trait d’union
entre le créateur et son oeuvre. On devine, on comprend alors l’évidence de ce
lien. Indénouable. Attache retrouvée par
l’encre de cet artiste, cet écrivain dont le nom par ses œuvres ne s’effacera
pas.
« Seul Mozart » est Vivant. Il analyse, rit, pleure, s’émeut, s’indigne, questionne. De Fragonard à Artaud, Chaplin, Picasso et bien d’autres, « La Flûte enchantée » accompagne en sourdine de la première lettre au point final. « Seul Mozart » rassemble une bande d’artistes talentueux, belle ossature à la chair tendre, cendres fertiles à une jeunesse éternelle.
M-Noëlle Fargier
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