Des
fissures, des crevasses percent des roches, pierres indestructibles. Des plantes sauvages fleurissent à travers l’architecture
d’érosion.
Des plissures,
des craquelures sillonnent une chair, ossature éternelle. Des pensées
vagabondes nourrissent l’alchimie poétique, miraculeuse.
Quête d’un
amour idéal, d’une âme sœur ? Faudrait-il aimer un seul être quand chaque être
importe ? Quête d’un corps parfait quand l’autre est déformé ? Faudrait-il le scalpel d’Hébé pour enterrer
les fleurs sauvages ? Quête d’un épanouissement personnel quand l’autre se
fane ? Faudrait-il un mode d’emploi monnayable pour vivre solitairement heureux ?
Quête d’un dynamisme
universel de jouvence consommable ? Faudra- t-il démolir l’architecture du
temps et emmurer l’alchimie créative ?
Pour
qui ? Pour quoi ?
J’aime les
plantes sauvages et les pensées vagabondes. Elles me rappellent le géni de la
terre et de ses êtres vivants excepté l’un d’entre eux…
Marie-Noëlle Fargier
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire