mardi 2 novembre 2021

 


Des fissures, des crevasses percent des roches, pierres indestructibles.  Des plantes sauvages fleurissent à travers l’architecture d’érosion.

Des plissures, des craquelures sillonnent une chair, ossature éternelle. Des pensées vagabondes nourrissent l’alchimie poétique, miraculeuse.

Quête d’un amour idéal, d’une âme sœur ? Faudrait-il aimer un seul être quand chaque être importe ? Quête d’un corps parfait quand l’autre est déformé ?  Faudrait-il le scalpel d’Hébé pour enterrer les fleurs sauvages ? Quête d’un épanouissement personnel quand l’autre se fane ? Faudrait-il un mode d’emploi monnayable pour vivre solitairement heureux ?

Quête d’un dynamisme universel de jouvence consommable ? Faudra- t-il démolir l’architecture du temps et emmurer l’alchimie créative ?

 Pour qui ? Pour quoi ?

J’aime les plantes sauvages et les pensées vagabondes. Elles me rappellent le géni de la terre et de ses êtres vivants excepté l’un d’entre eux…


Marie-Noëlle Fargier



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