Mes vœux pour 2017 à ceux qu’on appelle « différents »
Je me souviens d'un stage que j'ai effectué dans une maison qui accueillait des enfants, des jeunes adultes autistes, sourds, muets et même aveugles.
Je me souviens de mon premier regard face à ces enfants qui quelquefois criaient, se mutilaient. Mon regard chargé d'incompréhension, de compassion.
Je me souviens de ces premiers jours avec eux, à partager leur quotidien et lorsque le soir j'allais chercher mon fils à l'école, je me disais « quelle chance j'ai ! »
Au fil des jours, mon regard a changé. Je me souviens d'une balade que nous avions faite, un parcours à effectuer dans le cadre d'une manifestation. Je devais « prendre en charge » un jeune autiste, sourd et muet, et aveugle. Ce jeune, très grand, athlétique, avait un visage magnifique. On commence la randonnée, puis on arrive dans les bois et ça grimpait...Il avait posé sa main sur mon épaule pour que je le guide, bien-sûr. On avançait, je commençais à transpirer, à me demander si j'aurais la force d'aller jusqu'au bout. Je le regarde, lui, le visage serein, pas une goutte de sueur. Et là, je ne sais pas ce qu'il s'est passé. En fait, je me suis sentie plus légère, il est devenu mon guide. Nous avons fini le parcours, heureux tous les deux.
Le dernier jour de mon stage, je me souviens et me souviendrai toujours, de mon « au revoir » à ces enfants, ces jeunes adultes. Cet « au revoir » exprimé avec certains par une bise, avec d'autres sans rien de palpable mais un « au revoir » encore plus fort. Arrivée dans ma voiture, j'ai pleuré. Des larmes dues à cette séparation mais aussi des larmes de reconnaissance parce qu'ils m'avaient fait découvrir en moi ce qu'il y a de plus beau.
Je ne peux pas imaginer la souffrance que les parents de ces enfants peuvent avoir. Je crois pourtant que celle-ci serait plus supportable si le regard des autres évoluait...Je pense sincèrement que ce qui importe à ces personnes qui sont ou devraient être un exemple, est le regard que nous leur portons car le leur nous fait sans cesse grandir.
Que l’année 2017 apporte aux gens dits « normaux » un regard non de compassion mais d’admiration à ceux désignés comme « handicapés » !
Ce dernier mot n’est-il pas à bannir de notre langage ?
En fait, ne s'applique t-il pas plutôt à nous : les gens dits 'normaux" ?
Un nuage de poésie, de textes, de pensées de M-Noëlle Fargier.
Vous pouvez commander les manuscrits "La Bukinê d'Anna", "Le Camaret d'Achille", "Je ne sais ni lire ni écrire" par e-mail mnoellefargier@gmail.com et "Moi aussi j'ai deux maisons" https://www.helloeditions.fr/article/moi-aussi-jai-deux-maisons/samedi 31 décembre 2016
dimanche 25 septembre 2016
DIONYSOS
Un ciel bleu d'automne
Lumière de la douceur
Teintant de mille couleurs
L'âge qui chantonne
Mélodieux
A pas feutré, le temps passe
Sur la vigne du Crouzas.
Au loin les Ligures dansent
Rêvant à leur pays d'Isis
Audacieux
Oh Grèce de Dionysos !
De Perséphone et Zeus, tu es Fils
Inventeur du vin sur le Mont Nysa
Anagramme de notre Mont Anis
Tu regardes la couronne de mariée d'Ariane
Dans le ciel de Naxos
Qui brille parmi les Etoiles, diaphane
Je te salue Dionysos
Sur ton nuage d'Etolie
D'ici, tu me souris
Et je trinque avec toi, Messire
Avec émoi
Par mes mots
A cette mélodie,
Brisant l'embargo
Dans un éclat de rires
M-Noëlle Fargier
vendredi 23 septembre 2016
LA CENSURE : OUI SOUS DIFFERENTES FORMES !
La censure : OUI sous différentes formes !
Souvenez-vous à la sortie de mon livre "La
Bukinê d'Anna", après quelques dédicaces, j'ai diffusé cette note :
Je tiens à mettre les choses au clair :
En premier lieu : MERCI à tous mes lecteurs qui m'ont témoigné le
plaisir qu'ils ont eu à lire "la Bukinê d'Anna" . Ma priorité est là
: apporter à travers mes écrits, quelques ressentis, quelques émotions,
quelques réflexions.
Ces derniers jours, lors
de mes journées dédicace, j'ai essentiellement côtoyé des personnes
intéressantes, dont le côté bienveillant m'a tellement émue. Cependant, j'ai eu
également la surprise de quelques rencontres qui m'ont exprimé leur indignation
voire leur "colère". En effet, comme l'indique la page dédiée aux
remerciements dans mon livre, je rends hommage à Monsieur Albert BOUDON
LASHERMES, car sa théorie qui révèle que les chibottes auraient été construites
plus de mille ans avant Jésus-Christ par un peuple ligure, a été le point de
départ de mon inspiration. Et, ces Messieurs ont donc été
offusqués, car pour eux et selon leurs recherches : cette théorie est fausse.
Je ne me justifie pas
car cela voudrait dire que j'ai un quelconque tort, mais je souhaite vous
répondre, Messieurs, afin que les choses soient claires pour mes chers lecteurs
:
Comme le montre ma
biographie (disponible sur mes blogs), je ne suis pas historienne, je n'ai pas
usé les bancs de l'université. Mon plus grand diplôme est celui de savoir
écouter, de ne pas juger, de ne pas imposer d'étiquette. Les quelques années
d'école m'ont appris à lire, et j'ai lu en toute liberté, avec pour toute
influence : mon esprit curieux. Ceci pour vous dire deux choses, Messieurs :
- En premier
lieu, mon respect envers l'écriture de Monsieur Albert BOUDON LASHERMES.
- Ensuite, la
véracité de sa théorie n'est pas l'objet de mon manuscrit.
D'ailleurs à aucun
moment, je ne le suggère, puisque mon livre est un ROMAN qui frôle le fantastique mais qui est
aussi une réflexion sur la nature humaine.
C'est pourquoi,
Messieurs, je vous invite, avant de venir m'interpeller, à lire "la Bukinê
d'Anna" et à ce moment là, je vous entendrai. "
Naïvement,
ultérieurement, j'ai pensé que ce malentendu était réglé. "Quelques puces
à l'oreille" ont eu raison de ma naïveté. En effet, lors de dédicaces,
plusieurs lecteurs me demandent si mon livre est dans une librairie "à
quatre lettres" pour qu'ils bénéficient de leur remise. Effectivement, j'ai
déposé mon livre dans cette librairie à quatre lettres.
En retour, plusieurs de ces
éventuels lecteurs me contactent en me disant que la librairie à quatre lettres
n'a pas mon livre. Poliment, pensant innocemment qu'il s'agit d'une erreur, je
contacte par téléphone la dite librairie, qui, plutôt confuse, me rassure en me
disant qu'ils ont bien mon livre, qu'il s'agit sûrement d'une erreur de leur
part etc.....Dernièrement, une autre personne m'informe de sa quête
infructueuse pour se procurer mon livre dans cette même librairie. Je me
décide, j'y vais. Je m'adresse à une vendeuse, charmante :
- C'est pour "la
Bukinê d'Anna" M-Noëlle Fargier
- Ce nom ne me dit rien,
me répond-elle (ce que je comprends vu le nombre de livres dans cette librairie
à quatre lettres, et je ne m'appelle pas...) tout en pianotant sur son
ordinateur. Puis elle rajoute :
- Nous ne l'avons pas,
Madame.
- Bien voilà, ça
confirme mes soupçons. Et là, je révèle mon identité et les témoignages des
lecteurs qui n'ont pas pu se procurer mon livre.
Ensemble, nous allons
voir si mon livre est bien en rayon. Il s'y trouve, pas facile à trouver du
premier coup d'oeil. Il est bien dans la partie des auteurs locaux, calfeutré
dans un coin de rayon. Là, la vendeuse devant ma perplexité, me précise que les
auteurs locaux ne sont pas enregistrés sur la base de données (fait qui
s'avèrera faux après "vérification").
Comme je suis d'un
tempérament optimiste, je décide de me rendre dans une autre librairie, qui,
j'en suis sûre, me remontera le moral. J'arrive, l'accueil est chaleureux. Le
libraire me reconnaît immédiatement. Je vois un rayon, consacré aux auteurs
locaux, avec "en prime" leurs noms inscrits au dessus de chacune de
leurs oeuvres. Je repère enfin mon livre, mais l'étiquette avec mon nom a dû se
perdre dans les oubliettes. Je m'interroge sur ces "méthodes de vente" des
renommées librairies du Puy en Velay. Soit mon livre est invisible, soit mis au
piquet comme un mauvais élève (quoique si on fait référence "au
cancre"...). J'ai vu aussi une libraire me rendre mes bouquins avec un
soulagement intense, une autre qui me promet une place, lors de la présentation
de mon livre, en tête de gondole et en fait "La Bukinê d'Anna" se
retrouve aussitôt en fond de rayon....Je fais part à ce libraire de mes
questionnements.
Enfin, avec franchise, ce dont je le remercie, le
libraire m'explique que mon livre a une ombre, un spectre qui empêchent de le
présenter à la lumière. Cette ombre, ce spectre s'appellent "Albert Boudon
Lashermes". Comme m'en avait "informée" ce Monsieur lors d'une
dédicace : "votre livre sera invendable sur le Puy, à moins que vous
n'adhériez à notre association". Je n'ai pas adhéré à leur association.
Ce jour, j'ai compris
que mon livre ne serait pas dans les librairies sous l'oeil attentif de la
vierge rouge. Comme me l'a dit ce libraire "les gens en lisant votre
livre, peuvent adhérer à la théorie d'Albert Boudon Lashermes..." Je ne
savais pas que les lecteurs ne faisaient pas la différence entre un roman et la
réalité, ou bien je ne savais pas que j'avais un tel talent !
"La Bukinê
d'Anna" va continuer à vivre, si ce n'est pas au Puy, ce sera ailleurs !
Jusqu'à présent, ce virus "censurien"
ne l'a même pas enrhumée. Elle attend son petit frère "Le Camaret
d'Achille" qui viendra la soutenir.
Samedi 24 septembre, "La
Bukinê d'Anna" sera à Super U à Aiguilhe. Elle est toujours à Auchan à
Brives Charensac. Elle continuera dans les grands hypermarchés où elle est bien
accueillie ! Marrant quand on connaît sa descendance de petits commerçants :) Et
que le but final de "La Bukinê d'Anna" est de prôner la tolérance !
jeudi 22 septembre 2016
"Tant de Silences...!'" lu par M-Noëlle Fargier
Je commence cette
fiche de lecture, par cette conviction que je porte et que Philippe de
Riemaecker confirme, sans brusquerie, sans imposer, par un défilement de trois
vies sur trois sites, marquées par leurs différences, et pourtant si semblables
: l'être humain où qu'il soit, où qu'il vive porte les mêmes peurs, les mêmes
passions, les mêmes objectifs (vivre ou survivre...).
Ces trois destins se
déroulent dans des univers particuliers d'une beauté dépeinte par une plume
poétique. Les descriptions deviennent des fresques et on ne peut que s'y
attarder, les lire et les relire pour en savourer chaque couleur :
"... L'horizon,
imperceptiblement, s'est enduit de teintes différentes. Le blanc et le jaune
ont fait place à quelques nuances orangées. C'est le premier signe que la
course du soleil s'essouffle et que ce dernier commence sa descente en se
drapant de brume, avant de laisser sa place à l'astre de la nuit"...
Derrière ses
descriptions, l'auteur suggère une connivence entre l'environnement, l'état
d'esprit des protagonistes et leur avenir. Dans ce manuscrit, tout est
cohérence, unité. On est bercé par un univers silencieux :
- Une chambre
d'hôpital où un homme va au chevet de son père, en fin de vie. Il retrouve
également sa mère, atteinte d'une démence qui vit dans une maison
spécialisée...
- Le désert, traversé
par ce jeune couple musulman qui fuit l'endoctrinement, la tyrannie de ce
pouvoir fanatique qui s'est approprié leur religion. Le destin va mettre sur
leur chemin, une petite fille, aveugle...
- Un couvent où le
pouvoir extraordinaire d'une nonne devient une évidence, et le concierge de ce
lieu, un Sage, porteur de la Mémoire...
Le silence est là dans
ces mondes si éloignés géographiquement, des mondes de recueillement et
d'exclus , renforcé par ce leit -motif de l'auteur :
"...Suspendre son
souffle, suspendre le temps, suspendre les questions et les non-réponses, les silences...."
"...Le silence est
assourdissant. Le paysage l'est tout autant..."
"...Nos silences sont
éloquents, notre détresse dépasse l'infini..."
En même temps, règne
un tumulte créé par des événements forts, le combat contre la maladie, la mort,
la tyrannie. Ce silence devient assourdissant d'émotions. Il est la plus grande
symphonie de la vie, par des notes d'une sincérité parfois brutale, sans
fioriture. Le sens de la vie, la place du libre arbitre deviennent le
questionnement essentiel de ces personnages que tout oppose. Ces questions
existentielles sont soutenues par l'intervention de l'auteur avec des
annotations personnelles, qui n'est en rien intrusive, au contraire ! Un peu
comme si l'auteur suivait le cheminement de pensée du lecteur, en lui parlant
délicatement à l'oreille. Ce qui est un des éléments rendant ce livre
exceptionnel. "Tant de silences" par ses témoignages de vie rend la
philosophie vivante, car il en est empreint par l'existence de ces personnages,
où chacun de nous se retrouve, tantôt chez l'un, tantôt chez l'autre dans une
notion d'universalité. Il est un exemple de ce que peut faire l'homme dans le
meilleur et dans le pire (l'empathie ou la tyrannie). " Tant de
silences" est une philosophie pleine de bon sens, de vrai sens, du seul
sens qui devrait guider nos pensées et nos actes. Et ce sans jugement, sans
moralité. Ce titre "tant de silences" est très pertinent, car il
rappelle aussi le manque de communication qui conduit tant à la peur, à
l'ignorance, qu'à la cruauté.
Philippe de Riemaecker
balaie les frontières, toutes les frontières. Il réunit, unit ces trois mondes,
démontrant que c'est possible .
Je lis les derniers mots de ce livre qui restera dans ma mémoire, avec
l'envie de croire que ce n'est pas qu'un roman....
Philippe D22/09/2016
Une belle note de lecture !
Edmée De Xhavée22/09/2016
On a le sentiment que c'est plus qu'un roman... on sent les éclats, épars, de vérité, de vérités...
Jean-François Foulon22/09/2016
Une bien belle note de lecture.
Jean Louis Gillessen22/09/2016
Un noble et grand Monsieur, un ami sincère, et des mots d'un grande et belle Dame, autre amie sincère. Beau.
M-Noëlle Fargier23/09/2016
Un réel bonheur de rédiger cette note de lecture. Avec un tel manuscrit, ce n'est que du plaisir ! Oui, Edmée, c'est bien plus qu'un roman ! Heureuse de te "revoir" Jean-Louis :)
Philippe D22/09/2016
Une belle note de lecture !
Edmée De Xhavée22/09/2016
On a le sentiment que c'est plus qu'un roman... on sent les éclats, épars, de vérité, de vérités...
Jean-François Foulon22/09/2016
Une bien belle note de lecture.
Jean Louis Gillessen22/09/2016
Un noble et grand Monsieur, un ami sincère, et des mots d'un grande et belle Dame, autre amie sincère. Beau.
M-Noëlle Fargier23/09/2016
Un réel bonheur de rédiger cette note de lecture. Avec un tel manuscrit, ce n'est que du plaisir ! Oui, Edmée, c'est bien plus qu'un roman ! Heureuse de te "revoir" Jean-Louis :)
mercredi 3 août 2016
"La Bukinê d'Anna" à la Bibliothèque Royale de Belgique :)
mardi 14 juin 2016
Journée du livre à Solignac
Dimanche 19 juin à partir de 8H30,
je serai avec "la Bukinê d'Anna" lors de la foire de la cerise à la journée du livre à SOLIGNAC SUR LOIRE.
Eh oui, quoi de plus normal que promener la Bukinê le long de la Loire, dans cet univers qui est le sien. :)
à dimanche !
lundi 13 juin 2016
De temps en temps
Tête en l'air
Les yeux grands ouverts
"De temps en temps", il regarde l'horizon
La montagne oppressante se fissure
Libère l'océan de son amour
De temps en temps, il touche la pierre guérison
Le sol aride se rature
Sème une cascade de verdure
De temps en temps, il s'oxygène des moissons
Le ciel lourd se murmure
Délivre l'arc en ciel d'un retour
Dentelles de sa peur d'illusions
Le plus souvent, il regarde sa maison
La colline s'offre à sa raison
Enferme la tempête de son émotion
Le plus souvent, il signe le mur ambition
Le sol fertile le rassure,
Se dore de papiers d'argenture
Le plus souvent, il s'asphyxie d'acceptation
Le ciel illustre le ceinture
Camisoles de son désir d'évasion
Alors, il baisse la tête, ferme les yeux, et dit
"salut".
lundi 25 avril 2016
Rolande Michel a lu "La Bukinê d'Anna"
Rolande Michel a lu "La bukinê d'Anna" de Marie-Noëlle Fargier
20 Avril 2016 , Rédigé par christine brunet /aloysPublié dans #Fiche de lecture
Dans un style empreint de poésie, Marie-Noëlle Fargier nous oblige
à remonter le temps. Son amour de la nature et du passé se confondent
et suintent à travers les mots, tout simplement, comme une source claire
à laquelle notre imagination se désaltère avec plaisir.
à remonter le temps. Son amour de la nature et du passé se confondent
et suintent à travers les mots, tout simplement, comme une source claire
à laquelle notre imagination se désaltère avec plaisir.
Il était une fois…, il y a des siècles, un lieu appelé « Le Crouzas »…
L’auteur nous y entraîne, de chibotte en chibotte, à la découverte
de deux mondes différents.
de deux mondes différents.
Quand l’histoire commence, Belenda, la guérisseuse, vient de mourir
en donnant le jour à Matobe, une enfant aveugle, fruit d’amours clandestines.
Le peuple auquel elle appartient est dirigé par des hommes avides
de pouvoir qui prétendent appliquer les lois de dieux cruels.
Sans la moindre pitié, ils condamnent à mort tout être différent.
en donnant le jour à Matobe, une enfant aveugle, fruit d’amours clandestines.
Le peuple auquel elle appartient est dirigé par des hommes avides
de pouvoir qui prétendent appliquer les lois de dieux cruels.
Sans la moindre pitié, ils condamnent à mort tout être différent.
Ainsi, si ses sœurs ne décidaient pas de la cacher de l’autre côté
du fleuve, Matobe serait condamnée à mourir. Varna l’emmène
dans la forêt de l’Ombre où Matobe grandit, à l’abri de la haine et
en communion profonde avec la nature. Grâce à la bukinê de sa soeur,
une sorte de coquillage qui émet des sons, Inanna reste en contact avec elles.
du fleuve, Matobe serait condamnée à mourir. Varna l’emmène
dans la forêt de l’Ombre où Matobe grandit, à l’abri de la haine et
en communion profonde avec la nature. Grâce à la bukinê de sa soeur,
une sorte de coquillage qui émet des sons, Inanna reste en contact avec elles.
Hasard ou signe du destin ? Matobe croise un jour la route de Ghanan.
Il est le chef d’une tribu où des gens pacifiques, résolument anti violents et respectueux de la nature, honorent un seul dieu.
L’amour et le partage sont leurs seules richesses.
Il est le chef d’une tribu où des gens pacifiques, résolument anti violents et respectueux de la nature, honorent un seul dieu.
L’amour et le partage sont leurs seules richesses.
Matobe emmène ses sœurs dans cette tribu. Peu à peu, les deux peuples
apprennent à se connaître. Au fil des échanges, les mentalités changent,
des liens se tissent, des amours naissent.
apprennent à se connaître. Au fil des échanges, les mentalités changent,
des liens se tissent, des amours naissent.
Devenue inutile, la bukinê tombe et est emportée par le courant du fleuve.
Quelques siècles plus tard, un peu comme si l’histoire se répétait,
nous retrouvons trois sœurs. Anna vient de donner un récital dans un
château qui surplombe la Loire. Comme pour remercier le Ciel, elle porte
à ses lèvres le talisman qui ne la quitte jamais, une bukinê que son grand-père à trouvée, il y a très longtemps, au pied d’une chibotte. L’écho reste silencieux
et seule une colombe lui répond….
nous retrouvons trois sœurs. Anna vient de donner un récital dans un
château qui surplombe la Loire. Comme pour remercier le Ciel, elle porte
à ses lèvres le talisman qui ne la quitte jamais, une bukinê que son grand-père à trouvée, il y a très longtemps, au pied d’une chibotte. L’écho reste silencieux
et seule une colombe lui répond….
Au-delà de ses qualités et de la poésie qui s’en dégage, ce livre est
aussi porteur de messages d’amour et de tolérance. Véritables sources de richesse, l’écoute de l’autre, la communication ouvrent les cœurs et les esprits et
gomment les différences.
aussi porteur de messages d’amour et de tolérance. Véritables sources de richesse, l’écoute de l’autre, la communication ouvrent les cœurs et les esprits et
gomment les différences.
Le temps existe-t-il ? Les événements sont-ils amenés à se répéter,
un peu comme s’ils étaient les éléments d’une roue qui n’en finirait pas
de tourner ? En prenant conscience de ces messages que je crois éternels, ce sont des questions que pourraient se poser les lecteurs.
un peu comme s’ils étaient les éléments d’une roue qui n’en finirait pas
de tourner ? En prenant conscience de ces messages que je crois éternels, ce sont des questions que pourraient se poser les lecteurs.
Rolande Michel
jeudi 17 mars 2016
Alchimie
Il y a quelques temps, un ami musicien, qui écrit et compose me demande :
"Noëlle, pourrais-tu écrire un texte sur un mot "alchimie" ?".
Les idées fusent, fusionnent, se bousculent et j'écris :
"Noëlle, pourrais-tu écrire un texte sur un mot "alchimie" ?".
Les idées fusent, fusionnent, se bousculent et j'écris :
Alchimie
P'tit spermato
Tu t'dandines, tu t'dandines
à ce p'tit coin tout chaud
Alchimie !
P'tit bébé
Tu t'agglutines, tu t'agglutines
à l'originelle tétée
Alchimie, Alchimie
P'tit gars
Tu trottines, tu trottines
à tes premiers Béaba
Alchimie, Alchimie
Grande fille
Tu t'aventurines, tu t'aventurines
à tes amours camomille
Alchimie, Alchimie
Vieux Sage
Tu clopines, tu clopines
à ton plus grand voyage
Alchimie, Alchimie, Alchimie !
Ciel bleu
Verdure de tes yeux
Alchimie, Alchimie
Acier noir
Pépite d'espoir
Alchimie, Alchimie
Corps contrariés
Antidote composée
Alchimie, Alchimie
Ciel bleu, pépite d'acier, corps d'élixir
De sel, soufre et mercure
Afin de t'occire
Vers une autre conjoncture
Alchimiste
T'es quoi ? T'es qui...?
mercredi 16 mars 2016
Dédicace samedi 19 mars à Auchan
Samedi 19 mars, je serai à Auchan à Brives Charensac pour une rencontre dédicace pour mon roman du terroir
"La Bukinê d'Anna"
"La Bukinê d'Anna"

jeudi 3 mars 2016
M-Noëlle Fargier en dédicace le 6 mars au Dolaizon à Vals près le Puy
Dédicaces:
le 6 mars au Tabac Presse 'le Dolaizon", avenue Charles Massot à Vals près le Puy
le 19 mars à Auchan, Brives Charensac
mardi 23 février 2016
"Dégâts collatéraux et le Dragon bleu" de Christine Brunet
M-Noëlle Fargier a lu "dégâts collatéraux" et "le dragon bleu" de Christine Brunet.
Je commence "dégâts collatéraux" et "le dragon
bleu". D'emblée les personnages sont là. Les dialogues se composent de
questions. Le style est franc, presque tranchant, des phrases courtes. Je
continue, découvre l'univers en total connivence avec le langage des
personnages. Rapidement, une énigme est mise en place. Je m'aventure avec le
personnage principal, une femme, Axelle, d'une nature hors du commun, dans ses
déplacements et cette enquête qui évolue sans cesse. Axelle est le personnage
clé, et quel personnage ! A elle seule, elle est déjà une énigme. Je pénètre
dans ce milieu, celui des réseaux secrets, du banditisme. Cependant ce milieu
n'est pas que cela, car l'auteur tout au long de l'histoire, a su décrire ses
personnages avec tant de réalisme, dans une fidélité psychologique et avec le
piment de la vie réelle, que j'avale tous les rebondissements pourtant multiples
et saisissants. Christine Brunet, d'une façon naturelle, parvient même à
aboutir à un univers qui me rappelle celui de "Dan Brown", avec une évidence
surprenante et du coup combien crédible.
Ce qui m'a agréablement interpellée est l'existence de liens entre les
personnages, l'énigme et la finalité. Ces liens sont renforcés, comme je le dis
précédemment, par les données psychologiques des personnages, mais aussi par la
description que je qualifierais de "professionnelle" de ce milieu
particulier, et enfin par le dénouement qui donne toutes les réponses.
Christine Brunet offre au lecteur un attachement certain à
ses personnages que j'ai déjà hâte de retrouver.
Philippe D10/03/2016 21:26
Axelle, un personnage hors du commun? Ça, c'est sûr !
Et on dirait que Christine a fait partie de la police dans une autre vie...
Et on dirait que Christine a fait partie de la police dans une autre vie...
christine brunet11/03/2016 07:29
:-) :-) :-)
Christian Eychloma10/03/2016 09:26
J'ai lu "Le Dragon bleu" et "Nid de Vipères". Impressionnant... Axelle ? Oui, une sacrée "force de frappe" ! :D
Jean-François Foulon10/03/2016 09:18
Oui, des remarques concises mais qui donnent envie de lire le livre.Micheline
10/03/2016 08:49
Super note de lecture !
Edmée De Xhavée10/03/2016 08:14
Oui... une présentation courte mais percutante qui nous met tout de suite dans "le train" de l'oeuvre de Christine - on peut désormais parler d'oeuvre car elle est consistante d'un livre à l'autre, lesquels ne déçoivent jamais leurs désormais fidèles lecteurs/lectrices!
christine brunet11/03/2016 07:28
Je souhaite ne jamais décevoir... Du coup, je croise les doigts !
christine brunet10/03/2016 07:57
Merci, Marie-Noëlle, pour cette lecture !!!Jean Louis Gillessen
10/03/2016 03:00
Ah, la reine du thriller chez CDL (oui, oui, Bob, y a un roi aussi, toi ! ) ... Extra, belle fiche de lecture, Marie-No.
dimanche 14 février 2016
Anna
Anna
Je t'ai appelé Anna
Il y a 26 ans
Amputée de mes bras
Mon doux enfant
Je crie ton absence
Les hommes de science
Ont scié notre alliance
Ont scié notre alliance
Le silence de tes pleurs
Petite Anna
Ta vie sans heure
Ton âge sans odeur
Ton sourire sans chaleur
Tes yeux sans couleur
Petite Anna
A jamais meurtrie
Par la pieuvre autopsie
Seule, à te connaître
Mon petit être
Ma main sur mon ventre mortuaire
Je te berce sur le chemin de l'autre air
Mon corps accouche de ta mort
Le tien laissé à l'abandon
Seules, à subir ce sort
Par l'interdit de ton nom
Aujourd'hui je l'écris
Je le chante, je le vis, je te vis
Anna,
Ma fille.
vendredi 1 janvier 2016
mes voeux
Nouvelle année !
J'ai trinqué en ce jour à tous les gens qui m'ont abandonnée
Et forcément, je me suis enivrée
Non, j'exagère
Je tiens peu le verre
Alors, j'ai trinqué à tous ces gens qui ne m'ont pas laissée
Et forcément, je me suis enivrée
Non, j'exagère
Ces gens sont là, mais dans une autre aire
Normal, tout est banal
Le propre et le sale
Et puis la fatalité
D'une vie toujours bouleversée
Alors, j'ai trinqué à mes rêves
Mes pensées, mes esprits divins
D'un monde où la sève
Parfumée d'amour, d'amitié
où un monde de pins
verdit mes envies
d'un univers serein
dicté seulement de la vie
une vie douce, et unie
une vie comme j'en ai le désir
mais cet univers de pantins de cire
ne vit que pour le plaisir
plaisir d'obtenir, plaisir d'assouvir
et oublie le désir de vivre
d'être et d'aimer
sans jalousie ni regret
Serais-je d'une autre planète
qui m'isole dans ma tête ?
et ce nouvel an
sans humains de mon sang ?
Puis, je suis allée sur la tombe de mon père
et je n'ai pas prié
je préfère mes pamphlets
Bien plus ordinaires
Mais tellement sincères
Alors, j'ai désherbé
Ces fleurs en plastique oubliées
et je t'ai parlé de ce que tu étais
Un être, que j'ai tellement aimé
Et je t'ai souhaité ce monde rêvé
où j'irai te retrouver.
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