La censure : OUI sous différentes formes !
Souvenez-vous à la sortie de mon livre "La
Bukinê d'Anna", après quelques dédicaces, j'ai diffusé cette note :
Je tiens à mettre les choses au clair :
En premier lieu : MERCI à tous mes lecteurs qui m'ont témoigné le
plaisir qu'ils ont eu à lire "la Bukinê d'Anna" . Ma priorité est là
: apporter à travers mes écrits, quelques ressentis, quelques émotions,
quelques réflexions.
Ces derniers jours, lors
de mes journées dédicace, j'ai essentiellement côtoyé des personnes
intéressantes, dont le côté bienveillant m'a tellement émue. Cependant, j'ai eu
également la surprise de quelques rencontres qui m'ont exprimé leur indignation
voire leur "colère". En effet, comme l'indique la page dédiée aux
remerciements dans mon livre, je rends hommage à Monsieur Albert BOUDON
LASHERMES, car sa théorie qui révèle que les chibottes auraient été construites
plus de mille ans avant Jésus-Christ par un peuple ligure, a été le point de
départ de mon inspiration. Et, ces Messieurs ont donc été
offusqués, car pour eux et selon leurs recherches : cette théorie est fausse.
Je ne me justifie pas
car cela voudrait dire que j'ai un quelconque tort, mais je souhaite vous
répondre, Messieurs, afin que les choses soient claires pour mes chers lecteurs
:
Comme le montre ma
biographie (disponible sur mes blogs), je ne suis pas historienne, je n'ai pas
usé les bancs de l'université. Mon plus grand diplôme est celui de savoir
écouter, de ne pas juger, de ne pas imposer d'étiquette. Les quelques années
d'école m'ont appris à lire, et j'ai lu en toute liberté, avec pour toute
influence : mon esprit curieux. Ceci pour vous dire deux choses, Messieurs :
- En premier
lieu, mon respect envers l'écriture de Monsieur Albert BOUDON LASHERMES.
- Ensuite, la
véracité de sa théorie n'est pas l'objet de mon manuscrit.
D'ailleurs à aucun
moment, je ne le suggère, puisque mon livre est un ROMAN qui frôle le fantastique mais qui est
aussi une réflexion sur la nature humaine.
C'est pourquoi,
Messieurs, je vous invite, avant de venir m'interpeller, à lire "la Bukinê
d'Anna" et à ce moment là, je vous entendrai. "
Naïvement,
ultérieurement, j'ai pensé que ce malentendu était réglé. "Quelques puces
à l'oreille" ont eu raison de ma naïveté. En effet, lors de dédicaces,
plusieurs lecteurs me demandent si mon livre est dans une librairie "à
quatre lettres" pour qu'ils bénéficient de leur remise. Effectivement, j'ai
déposé mon livre dans cette librairie à quatre lettres.
En retour, plusieurs de ces
éventuels lecteurs me contactent en me disant que la librairie à quatre lettres
n'a pas mon livre. Poliment, pensant innocemment qu'il s'agit d'une erreur, je
contacte par téléphone la dite librairie, qui, plutôt confuse, me rassure en me
disant qu'ils ont bien mon livre, qu'il s'agit sûrement d'une erreur de leur
part etc.....Dernièrement, une autre personne m'informe de sa quête
infructueuse pour se procurer mon livre dans cette même librairie. Je me
décide, j'y vais. Je m'adresse à une vendeuse, charmante :
- C'est pour "la
Bukinê d'Anna" M-Noëlle Fargier
- Ce nom ne me dit rien,
me répond-elle (ce que je comprends vu le nombre de livres dans cette librairie
à quatre lettres, et je ne m'appelle pas...) tout en pianotant sur son
ordinateur. Puis elle rajoute :
- Nous ne l'avons pas,
Madame.
- Bien voilà, ça
confirme mes soupçons. Et là, je révèle mon identité et les témoignages des
lecteurs qui n'ont pas pu se procurer mon livre.
Ensemble, nous allons
voir si mon livre est bien en rayon. Il s'y trouve, pas facile à trouver du
premier coup d'oeil. Il est bien dans la partie des auteurs locaux, calfeutré
dans un coin de rayon. Là, la vendeuse devant ma perplexité, me précise que les
auteurs locaux ne sont pas enregistrés sur la base de données (fait qui
s'avèrera faux après "vérification").
Comme je suis d'un
tempérament optimiste, je décide de me rendre dans une autre librairie, qui,
j'en suis sûre, me remontera le moral. J'arrive, l'accueil est chaleureux. Le
libraire me reconnaît immédiatement. Je vois un rayon, consacré aux auteurs
locaux, avec "en prime" leurs noms inscrits au dessus de chacune de
leurs oeuvres. Je repère enfin mon livre, mais l'étiquette avec mon nom a dû se
perdre dans les oubliettes. Je m'interroge sur ces "méthodes de vente" des
renommées librairies du Puy en Velay. Soit mon livre est invisible, soit mis au
piquet comme un mauvais élève (quoique si on fait référence "au
cancre"...). J'ai vu aussi une libraire me rendre mes bouquins avec un
soulagement intense, une autre qui me promet une place, lors de la présentation
de mon livre, en tête de gondole et en fait "La Bukinê d'Anna" se
retrouve aussitôt en fond de rayon....Je fais part à ce libraire de mes
questionnements.
Enfin, avec franchise, ce dont je le remercie, le
libraire m'explique que mon livre a une ombre, un spectre qui empêchent de le
présenter à la lumière. Cette ombre, ce spectre s'appellent "Albert Boudon
Lashermes". Comme m'en avait "informée" ce Monsieur lors d'une
dédicace : "votre livre sera invendable sur le Puy, à moins que vous
n'adhériez à notre association". Je n'ai pas adhéré à leur association.
Ce jour, j'ai compris
que mon livre ne serait pas dans les librairies sous l'oeil attentif de la
vierge rouge. Comme me l'a dit ce libraire "les gens en lisant votre
livre, peuvent adhérer à la théorie d'Albert Boudon Lashermes..." Je ne
savais pas que les lecteurs ne faisaient pas la différence entre un roman et la
réalité, ou bien je ne savais pas que j'avais un tel talent !
"La Bukinê
d'Anna" va continuer à vivre, si ce n'est pas au Puy, ce sera ailleurs !
Jusqu'à présent, ce virus "censurien"
ne l'a même pas enrhumée. Elle attend son petit frère "Le Camaret
d'Achille" qui viendra la soutenir.
Samedi 24 septembre, "La
Bukinê d'Anna" sera à Super U à Aiguilhe. Elle est toujours à Auchan à
Brives Charensac. Elle continuera dans les grands hypermarchés où elle est bien
accueillie ! Marrant quand on connaît sa descendance de petits commerçants :) Et
que le but final de "La Bukinê d'Anna" est de prôner la tolérance !
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