Bientôt la Fête des Pères...
On dit "bonne fête" à son père et là, ce jour, je
dis "bonne fête" à mon fils. Oui, c'est surprenant et pourtant je veux
souhaiter "bonne fête " à mon fils car je pense avoir accompli ma
mission de mère, quand je le vois dans son rôle de père. On n'élève pas les enfants pour
soi, on ne les élève pas seulement pour le présent qu'on leur offre, on les élève pour
leur avenir, pour ce qu'ils seront. Et lorsque je regarde mon fils, je suis
fière de son passé, son présent et son avenir de père.
Avant la naissance de
ma petite fille, il était là, sa pensée liée à elle, amour indestructible. Le
jour où il a appris sa naissance, il était là et a pu la regarder, la toucher
mais... si peu, et l'aimer, l'aimer tellement ! Le jour où elle a grandi, il était
là, sa pensée liée à elle, amour indestructible, quelquefois la regarder,
quelquefois la toucher, et l'aimer, l'aimer toujours plus ! Aujourd'hui, il est là, dans ses
gestes douceur (pas seulement réservés aux mères), dans son écoute
bienveillante, dans ses mots tendresse, leurs pensées retrouvées, amours indestructibles. Ils sont là dans leurs rires et fous rires, dans la découverte
de l'un et de l'autre incessante, dans leur soif de s'aimer encore et toujours,
amour indestructible, unique : père et fille, sous mon regard comblé et le regard
aimant, attentif de celle qu'on appelle 'belle mère" à qui j'aimerais,
aujourd'hui, inventer une "bonne fête".
Un papa est présent dans le nid douillet maternel, il est
présent dans le premier air de son enfant, il est présent à chaque évolution de
sa fille ou de son fils. Un papa a sa place, aussi grande que celle d'une maman,
auprès de son enfant. Personne ne doit se donner le droit de séparer des êtres
indissociables, de les priver de leur amour.
A ma famille crapule et à chaque papa qui subit la privation
de son enfant.