mardi 13 juin 2017



 Soir d’orage


Défoncer ces nuages noirs aux dessins étranges
D’une terre écrasée
Pour nous rappeler
Notre petitesse de prétendus anges
Eblouir ces éclairs blancs d’une fugace luminescence
D’un soleil oublié
Pour nous rappeler
Notre éphémère existence
Zébrer quelques instants d’une douceur ambrée
D’un ciel autoritaire assouvissant le spectre solaire
Pour nous rappeler
Nos clairières de chimères

Et puis saluer humblement
Les averses déferlantes, les gouttes fines et sages
Qui nourrissent les fleurs, les arbres
Pénètrent l’astre de marbre
Et désaltèrent nos vies coquillage